lundi 9 janvier 2012

A propos de l'altération des facultés cognitives


La vie comme elle va. A propos de l'altération des facultés cognitives.


C'est le très sérieux INSERM qui le dit sur la base d'une étude significative tout récemment rendue publique: nos facultés cognitives déclinent dès 45 ans.

Résumons-nous: 

Le déclin cognitif survient donc dès 45 ans (et non pas 60, ce qui change tout) pour, en France, une espérance de vie moyenne de 80,87 ans (77,60 ans pour les hommes et 84,60 ans pour les femmes). Cette espérance de vie ayant tendance à s'allonger.

En tendance toujours et si rien n'est fait, quel que soit le plan, nous allons ainsi prochainement passer presque autant de temps à voir croître qu'à voir décliner nos précieuses facultés cognitives. Ce qui est vertigineux.

Cette donnée introduit incontestablement des enjeux majeurs de santé publique, mais aussi des perspectives personnelles capitales!

Pour votre serviteur, les dés sont jetés... et pour quelques uns d'entre vous aussi mes amis: nous vieillirons depuis tôt et ensemble! (Et que les autres ne se moquent pas, puisque ça vient très très vite donc!)

Dès lors, restons calmes, respirons à fond, continuons à exercer et faire fonctionner par tous les moyens dont la dimension sociale de l'existence n'est sans doute pas la moindre, nos précieuses méninges si durement et précocement frappées par la loi d'entropie à laquelle décidément absolument rien dans l'univers ne peut échapper (voilà pour la donnée comportementale).

Et espérons que les brillants chercheurs vont nous aider à franchir sur le plan chimique avec plus de confort la désormais inévitable, interminable et cruelle (voire douloureuse quant à l'image symbolique de soi) phase du déclin qui nous aspire, puisque, comme le dit avec une précision chirurgicale (c'est bien le moins) presque effrayante le Dr Archana Singh-Manoux:

« Déterminer l'âge auquel le déclin cognitif commence est important parce que des interventions comportementales ou pharmacologiques conçues pour changer les trajectoires de vieillissement cognitifs sont probablement plus efficaces s'ils elles sont appliquées dès le début du déclin. »

Accessoirement, ce qui n'est pas dit dans l'étude mais à quoi on ne peut s'empêcher de penser, essayons de demeurer au contact d'une stimulante jeunesse dont on dit depuis toujours qu'elle aide les plus âgés (âgés à partir de 45 ans, quel choc!), à rester jeunes, ce qui prend à présent une singulière dimension, la dite jeunesse ancrée dans le nouveau, la découverte, la création, le mouvement permanents, contribuant à nous contraindre comme à nous aider à "penser" et "connaître", et à nous sauver ainsi du fatal mouvement inverse. 

Tout va bien mes amis, tout va bien! (Nous sommes un Lundi, n'est-ce pas?!?)

On se motive, et on intensifie l'effort intellectuel pour relever le phénoménal défi cognitif!

Signé
Un plus tout jeune jeune vieux sur la pente du dépérissement intellectuel statistique, donc, qui ne voudrait pas décliner trop trop vite!

Et qui repart aussi vite cultiver les traîtres neurones.






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