A mon père. A mon fils
Le Nocturne opus 9 de Chopin donc. Par le magnétique Ciccolini. Où tendresse ne rime jamais avec mièvrerie. Où la richesse des émotions est saisissante. Où les mains du pianiste exécutent un ballet dans lequel le corps à corps est le maître mot. Le corps à l'âme devrait-on dire.
Cet imperceptible ralentissement et contretemps de la main gauche qui crée la tension. Cette ligne et ce chant qui se déploient avec une subtilité infinie à la main droite. Cet univers contrasté et serein à la fois. Ce son sculpté avec une élégance indescriptible. Et ce piano Fazioli qui prolonge magnifiquement- faudrait-il dire divinement, cette intention créatrice.
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