lundi 17 octobre 2011

En écoutant le Laudate Dominum de Mozart par Cecilia Bartoli



Quand Mozart devient spiritualité pure. Quand une voix humaine, celle de Bartoli, se fait à la fois présence absolue et immatérielle. 
Ecoutez la façon dont les sauts d'octaves sont si bien maîtrisés que le chant reste d'une fluidité parfaite; tentez de discerner les attaques de la soliste, à la limite de l'insoupçonnable, à 4:12 notamment; goûtez la façon dont le son est parfaitement modulé, j'allais dire sculpté, dans un seul souffle, d'où l'impression de présence; laissez-vous envahir par ce vibrato bouleversant à 4:32. 

La grâce. L'accomplissement parfait. 
Quand le sublime devient palpable et nous submerge.




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