A nos amis Libyens.
La présence militaire étrangère, de la France notamment, ne se justifie donc plus désormais en Libye compte-tenu du mandat qui l'encadrait. Les Libyens vont continuer, seuls, leur marche vers la liberté. Avec ses incertitudes, ses défis, ses avancées.
Vous ne savez déjà que trop bien, amis Libyens, à quel point ce chemin là est semé d'embûches. Bon courage à vous. Et puissent les grandes nations savoir vous épauler, à votre demande, si le besoin s'en fait sentir, plutôt que de vous abandonner à votre sort pour mieux pouvoir vous critiquer ou vous asservir, cyniquement, si le temps se gâte.
Défendez chèrement votre précieux or noir de et contre toutes les prédations si subtiles soient-elles. Il est le gage de cette liberté. Puissiez-vous avoir la sagesse, que bien peu ont, de consacrer le produit de cette richesse unique là, au devenir comme à l'épanouissement de chacun de vous.
Un dictateur de plus est tombé. Préservez-vous de la tentation de la tyrannie qui revient souvent, à peine séché le sang du précédent. Préservez-vous de la discorde aussi, tout en respectant vos propres différences.
Nous sommes très mal placés pour vous donner des conseils. Quel qu'en soit le domaine. Puissiez-vous inventer votre histoire de façon apaisée. Les démocrates d'ici vous regardent avec admiration, et formulent leurs plus sincères voeux de paix, de prospérité et de sagesse collective, quelle que soit la forme que vous déciderez de lui donner dans votre nouvelle organisation politique.
Votre avenir est entre vos mains!
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Vous avez la parole!