Chose lue
(Suite à la lecture de l'article publié sur le site des Echos sous le titre "Les Bourses chancellent après la BCE". Où l'on apprend le net recul des Bourses à l'issue de la Conférence de Presse de la BCE lors de laquelle cette dernière a annoncé une offre de prêt pour les Banques ainsi qu'un abaissement du taux directeur à 1% mais aucune mesure de financement des Etats, repoussant fermement l'idée et se retranchant pour le reste derrière la responsabilité politique des Etats )
(Economie temps réel)
Surtout, que certains n'aient pas la naïveté ou l'indécence de dire - mais ils l'auront, n'en doutons pas-, une fois encore que "c'est de la faute des marchés", qui ne font ici que leur travail. Et plutôt bien, puisque pour la BCE comme pour l'Eurogroupe comme pour les chefs d'Etat il est urgent de ne rien faire sur le sujet.
Où l'on voit de façon concrète à quel point le statut d'une BCE campée sur la menace inflationniste (fictive) malgré l'abaissement de son taux principal à 1%, qui l'amène à s'opposer aux attentes, légitimes, des Etats sur le terrain des dettes souveraines, est LE problème central. Y compris en termes démocratiques.
On a les crises des dirigeants qu'on a choisi comme celles des idéologies économiques, qui finissent par ne plus rien avoir affaire avec l'économie, auxquelles on souscrit.
CQFD
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| Capture d'écran du site lesechos.fr |
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