mercredi 14 décembre 2011

De l'intérêt de la météorologie pour l'économie


Histoire de plans

J'allais fermer son ordinateur quand je lus ceci sur l'écran de mon smartphone, s'agissant d'une notification du Monde:

Ce qui est bien avec les plans stratégiques, les plans d'activité, les plans d'ajustement, les plans de redéploiement, les plans de réorganisation, et autres manifestations de la culture d'entreprise qui ne sont planifiées que dans le résultat c'est à dire la suppression des postes puisque dans le principe on n'aura rien prévu ou presque de façon réaliste des évolutions de l'activité, c'est que comme la tempête ou les vagues, ils fonctionnent "par trains":

Areva, BNP, Peugeot, Société Générale, Crédit Agricole, etc.

Pour ceux qui, dans un Cabinet, un Palais, le Siège d'une Commission, un Parlement, croiraient que la tempête est passée, il serait temps de tirer les enseignements d'une observation fine de la météo: 

Une dépression est une succession de fronts. Un système dépressionnaire est donc un phénomène amplifié dans lequel des fronts se succèdent avec d'autant plus de violence qu'ils viennent se potentialiser les uns les autres.

Par ailleurs, ces systèmes dépressionnaires ne connaissent aucune frontière géographique d'ordre politique, puisqu'ils traversent l'espace en suivant la logique qui les a fait naître et les forces physiques du domaine auquel ils appartiennent (voilà pourquoi on parle ici de système comme on parle ailleurs de crise systémique).

On devrait donc utilement, dès lors qu'on dispose d'un quelconque pouvoir significatif, cesser d'être naïf pour se mettre en situation d'affronter vraiment la tempête économique qui sévit. Précisément.



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