De la mystérieuse et équivoque origine de la tendresse.
D'un sentiment qui ne se réduit pas à l'affection mais qui fait accueillir l'autre en soi avec délicatesse, le rendant intime tout en conservant la distance empreinte de respect qui est reconnaissance de sa dignité et de son unicité.
D'un élan contenu et pudique qui conjure par son existence même la peur de la séparation et invente la présence discrète et généreuse.
De la fragile limite de la vie enfin, et de la tendresse comme manifestation d'un altruisme authentique qui repousse le spectre de la peur et du néant.
« La tendresse inspirée par la mort fait aimer les vivants qui l'éprouvent. »
André Malraux
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