En écoutant le 3ème mouvement du Concerto in D minor BWV 1052 de Bach interprété par Tatyana Nikolaïeva (enregistrement de 1965)
L'Ecole russe dans toute sa splendeur.
Puissance, clarté, précision absolue, intensité, continuité, intelligence à fleur de clavier, fulgurance.
Pour prendre deux figures éloignées, on pense par exemple à Richter et à Lugansky. Mais voilà qui n'est pas un hasard. Tatyana Nikolaïeva fut le professeur de ce dernier.
Il y a incontestablement une manière russe s'agissant de l'interprétation de Bach (mais pas seulement), mélange paradoxal d'obsession architecturale et de lyrisme débridé.
D'où le caractère envoûtant et unique.
Titanesque.
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