dimanche 6 novembre 2011

Lorsque l'Allemagne rejette l'Europe



Chose lue


Mais aussi, à travers un autre sondage publié par Bild celui-ci, que 71% d'entre eux être consultés pour toute décision importante relative à la zone euro et concernant l'Allemagne.

Il  y a deux jours à peine, le 4 Novembre, je postais sur ce blog un billet intitulé "Lettre à nos amis allemands au sujet de la crise de la zone euro"


Lorsque je m'y penchais, notamment sur une certaine attitude de l'Allemagne à l'égard de ses partenaires européens, ces données n'étaient pas encore disponibles. Qui confirment cruellement la réalité que j'explorais. Réalité qui a pris désormais des proportions très inquiétantes, même à nuancer l'analyse par la prise en compte du moment de réalisation du sondage.

Mais un paradoxe surgit également: C'est à l'occasion de cette crise aiguë avec la Grèce comme déclencheur et la zone euro comme enjeu, que non pas seulement la Grèce avec son projet avorté de référendum, mais aussi l'Allemagne avec cette attitude de rejet d'un partenaire et d'injonction européenne, affirment, chacune à leur façon, la nécessité absolue de réintroduire le débat démocratique au sein de la construction européenne. 

Les politiques, s'ils veulent assurer la pérennité de cette maison européenne commune, seraient bien avisés d'être extrêmement attentifs à l'ensemble de ces signaux, qui traduisent un évident déficit politique et citoyen de la construction européenne, en même temps qu'ils font peser une menace grave et directe sur l'indispensable sentiment de solidarité européen par affirmation décomplexée et massive d'un repli nationaliste des plus préoccupants. 




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