jeudi 17 novembre 2011

Web social: la fin des sites web?


Question adressée à mes amis virtuels sur Facebook.

Savez-vous à quoi je mesure que Facebook est réellement en train de phagocyter les contenus web dans un déploiement spectaculaire du web social?

Notamment au fait que je nous surprenne, moi et de nombreux autres, à dire "le site de X" en voulant en réalité désigner "la Page (Facebook) de X". 

Signe des temps...


Post Scriptum
Je remercie l'une de ces amies, Julie, qui aura eu la finesse d'esprit d'attirer mon attention sur l’ambiguïté liée à l'utilisation de la lettre "X" dans ce bref statut posté sur mon mur Facebook.

Ce qui m'aura permis de souligner que le X présupposait que le propos concernait les marques et non les personnes. Tout en observant que les personnes se comportaient désormais comme des marques précisément, en utilisant des "Pages" pour assurer leur propre marketing personnel. 

Ce qui renforce encore le propos initial, puisque le "personal branding" est désormais puissamment alimenté par cette présence "sociale" qu'à dessein je ne nomme pas "2.0" pour souligner la dimension structurante, essentielle et non artificielle des interactions sociales virtuelles sur les réseaux sociaux. 

En poussant le raisonnement, même brièvement, le profil d'une personne, sans même qu'elle ait créé une page la concernant, est en soi un site. Facebook le sait d'ailleurs si bien que sa récente nouvelle mouture du profil, la "Timeline", se présente comme un véritable mini-site. Et que l'on dispose désormais de la faculté de s'abonner à un profil ou d'avoir des abonnés sans être ami, un profil étant par défaut "public". On ne saurait marquer d'orientation plus explicite sur la vocation globalisante du réseau en question à l'égard de tous les contenus de ses membres, comme sur l'universalité proposée et attendue des interactions.

Ce réseau social est l'incarnation parfaite d'un changement de paradigme majeur lié au web social:
Avant le web social, on disposait d'un site "externe" pour "extérioriser" son identité, son activité, ses relations. Avec le web social, on socialise immédiatement tous les contenus, le sujet étant directement présent dans ce qu'il est réellement (son "intériorité", si l'on veut utiliser le vocable), cette identité se trouvant immédiatement "interagie" sur le plan social de par la nature même de la plateforme.

Les réseaux sociaux seraient-ils en train de devenir conaturels à ce que nous sommes, nous et les marques, nous comme marques?   




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